Archives mensuelles : juin 2009

29-06 : week end touristes !

Hola la gente !

Petit post, sommaire (oui, j’ai la flemme ce soir), pour illustrer nos sorties de ce week end à rallonge…

DIMANCHE : ballade dans le centre ville, repas, et direction le parc naturel de Pucallpa, bien grand nom pour dire zoo en fait…l’endroit est chouette mais ultra pollué par les déchets des visiteurs, le tour est agréable…après faut aimer les zoos, ce qui n’est pas trop mon cas…

Le seul coin où les animaux ne sont pas en cage : l’île aux singes

Le soir, on est invités à aller « en discothèque » avec Cristofer, l’aîné de nos logeurs, son cousin et quelques amis à eux…je prends mon courage à deux mains, n’étant pas spécialement fan de ce genre de soirées, on part vers 10h pour faire un « tour de repérage » (comprendre : 1h de ballade en motocar pour voir ce qui se passe à l’extérieur). On finit par se poser dans un « bar/boîte » assez sympa, on peut à peu près discuter sans s’égosiller…On picole de la bière, de la bière et encore de la bière, on a droit à un cours particulier de cumbia, de salsa et de merenge (comment ça j’ai l’air d’un playmobil géant à côté d’eux ?). Vers 2h du mat’, on traverse la rue pour un autre bar/boîte qui fait aussi karaoké, on reboit de la bière, de la bière et de la bière (a vue de nez 3 bouteilles de 650 ml par personne, heureusement qu’elle n’est qu’à 5%). On cause, parfois on subit le karaoké, parfois c’est agréable à entendre, on cause, on cause, on cause…on se fait inviter à un truc encore indéterminé mardi soir, on a dit qu’on verrait en fonction de notre emploi du temps… Pi on se rentre à 5h du mat, contents de la soirée et même pas éméchés, ce qui n’est pas le cas de Cristofer (ha ha ha, petit joueur le peruano).

LUNDI : On voulait partir en voiture collective à Aguaytia, à 170 km de Pucallpa, pour aller voir les prémices de la cordilière des Andes, autrement dit la « Ceja de selva », ou encore la forêt dans la montagne…La veille, on en avait parlé à Hilder et Pilar (nos logeurs, pour ceux qui ne suivent pas), qui nous ont déconseillé d’y aller seuls, le coin étant un centre de production de coca très touché lors de l’ère du Sentier Lumineux, et où existe encore un narcotrafic important. Bon.

Ils nous proposent donc d’y aller avec nous, on n’aura qu’à payer l’essence…cool ! On décole donc lundi à 9h 10h du mat (levés à 8h pour rien en s’étant couchés à 5…joie).  Aguaytia est à 2h30 de route, dont 1h sur une route en terre défoncée, avec Hilder qui conduit…heuuu…à la péruvienne.

(Parenthèse pour expliquer ce qu’est cette route… en fait, c’est LA route du coin, qui joint Pucallpa à Lima, et qui est goudronnée en majorité, mais pas partout…donc ce que j’appelle route défoncée, c’est un axe de communication majeur, large, avec plein de travaux partout, et des semi-remorque à la pelle)

On arrive à Aguaytia vers 12h30, on mange (pour le coup, j’ai pas réussi à finir mon assiette), et on va en direction de la « ducha del diablo », une immense cascade (que même mon grand angle il était pas suffisant pour la faire rentrer dedans), bref des montagnes.

C’est vrai que la vue est impressionnante, mais nous qui nous attendions à marcher un peu, en fait tout est accessible en voiture !! (enfin, sauf le « velo de la novia – Voile de la mariée », autre cascade majestueuse, inaccessible pour cause d’écroulement du pont qui y mène).

Ah oui, y’a aussi des peintures rupestres…

Au total, on aura donc fait 5h de bagnole à fond les gamelles pour voir un coin (superbe, faut pas déconner non plus) en bagnole…bilan carbone dans tout ça ?

Sur la route du retour, on s’arrête sur le bord de la route pour boire un lait de coco (c’est à dire que tu prends la noix de coco fraîche, un couteau, tu fais un trou dedans, et tu plantes la paille), assez écoeurant vu la quantité mais suuuuuuper bon – bonjour le cliché, OK- et rafraichissant.

On décide aussi d’aller piquer une tête dans une petite lagune, très proche d’une source, qui est « fraîche » pour un péruvien, c’est à dire…hmmm un bon 24°C ! L’eau est super claire, le fond est en sable, l’eau est chaude (pour un champenois et une bretonne), cool relax meeen ! Pi retour a casa, on ne dînera pas vu ce qu’on a bouffé le midi et le peu d’exercice qu’on a fait !

Demain, on va au taf à pieds, il y a grève nationale : personne ne conduit pour protester contre une loi qui durcit les amendes pour manquement au respect du code de la route… il paraît que ceux qui roulent, on leur crève les pneus, c’est pas des rigolos ici.

Bonne journée de mardi (ici c’est fin de lundi) les invisibles ! Tiens, j’ai été bavard ce soir…

28/06 : virée à San Francisco

Yep !

Petit post pour raconter et illustrer notre virée d’hier à San Francisco…

On a décollé vers 12h30, conduits par l’aîné des gens qui nous logent, pour nous rendre au port de Yarinacocha, d’où partent des bateaux collectifs vers San Francisco. Arrivés à bon port (mouarf), un gars nous vend des trajets à 70 soles (autant dire une fortune par rapport au prix normal, autour de 5 soles), arguant que les « colectivos » ne partent que quand ils sont pleins, et qu’ils font plein d’escales, que ça prend des plombes pour y aller, et qu’il n’y a plus de trajet de retour après 14h…lui nous propose de nous emmener directement, d’où le prix.

Cristofer (l’aîné), décide de nous y conduire en voiture (cool), et pour le retour on se débrouillera, on prendra le bateau s’il y en a, ou une voiture collective.

On arrive donc dans le village (300 familles de l’ethnie Shipibo-Conibo), on s’y ballade pendant une bonne heure, le temps est agréable, on est fichés « touristes » mais on s’y attendait. On trouve le port, 3 bateaux, on demande à un gars quand il repart et ses prix…il nous dit qu’il pense partir une heure plus tard, et ça coûte 3 soles. Cool, on retourne dans le bled, on achète quelques bijoux sur le marché « spécial touristes » où les vendeuses sont plus qu’insistantes…

Un four anthropomorphe…

Une bodega décorée selon les motifs réguliers et géométriques

propres à l’aritisanat Shipibo

De retour au port, le bateau est…parti…un autre est arrivé, le gars nous dit que le précédent est parti il y a un moment…curieux pour un Latino-américain que d’être en avance !!! On ne pourra pas reprendre l’autre bateau parce que 3 personnes l’ont réservé, et malgré le fait qu’ils veuillent bien nous faire monter , ils veulent faire plusieurs escales touristiques, donc ça va prendre des heures.

Déçus, on rentre à Pucallpa en voiture collective (sorte de système de taxi), nous 2 plus 1, 2, 3, 4 personnes (si vous calculez bien, ça fait 7 personnes dans la voiture), à un tarif tout à fait correct, mais sans avoir pris le bateau !