16/07 : bureau, techno…cratie

Hola gente (spéciale cassedédi à Andrea) !

Un petit article pour vous donner les dernières nouvelles, version résumée (si, si) :

– L’enquête qu’on a élaborée à 12 m/h pendant 3 semaines ne va finalement pas sevir à grand chose : une autre évaluation de projet (émanant du ministère de l’agriculture) nécessite des informations sur « nos » agriculteurs très rapidement. Et ils ont leur propre questionnaire (proche du nôtre, mais ô combien plus pointilleux et long, je mets ma main à couper que les agriculteurs vont piquer du nez avant la moitié). Et comme ils ont besoin des résutats rapidement, ça ne sera pas nous qui enquêterons, vu qu’on a pris nos congés les deux semaines prochaines, et qu’on part ensuite une semaine à Tarapoto avec nos agriculteurs. No comment…

Petit interlude bucolique…

– Avant hier, et la veille aussi, on a élaboré « en vitesse » (notez les guillemets : c’était urgent mais on a quand même perdu du temps à cause des réunions auxquelles participaient nos responsables) des affiches présentant Prosema destinées à être présentées à Lima ce week-end, à l’occasion d’un « salon de la biodiversité » auquel sont invités 3 membres de l’asso. J’ai donc fait chauffer Photosh** (pas de marques), secondé par Marie pour la conception, pour faire 3 « gigantographies » (deux de 1m x 1,50m et une de 2,50 x 1,50m). Le résultat, sorti de l’imprimerie hier, est satisfaisant, on attend les photos du stand avec impatience !

Pour les autres, voir ici

– Depuis 3 jours, ça réunionne sévère dans les bureaux de Pucallpa. En effet, le chef péruvien, le chef « amérique Latine », le chef australien, une administratrice nationale, un stagiaire nord-américain et l’équipe de Pucallpa, planifient les activités de l’ICRAF pour les 6 mois à venir. On a suivi la séance d’hier, un peu ennuyant par moments mais intéressant pour voir un peu la dimension internationale et l’organisation (car elle existe) de la boutique.

Sur le plan « loisirs », le week end dernier était tellement chaud et écrasant qu’on n’a quasiment rien fait, si ce n’est se faire inviter à un « repas post première communion » chez le cousin d’Hilder (notre proprio, quoi).

On est arrivés tard, en s’attendant à un repas classe, enfin avec nos repères franchouillards de bouffe d’après cérémonie religieuse quoi…en fait, rien à voir ! Tout le monde (une 20aine de personnes) dehors, de la cumbia à un volume acceptable (c’était pas gagné d’avance), et de la bibine à volonté ! A peine arrivés, on nous a mis une assiette entre les mains, à la bonne péruquette (la franquette péruvienne, quoi…faut suivre !), quelques verres de bière, et hop, on danse ! J’ai eu un succès fou chez les + de 50 ans, Marie a eu un peu plus de chance, mais point de jeunes à l’horizon ! Un truc de vieux, la danse ? Peut-être dans les réunions de famille, mais pas en boîte de nuit, parole ! Idem, pour les photos des gringos, c’est par ici !

08-07 : Al Campo (comme Auchan)

Hola !

PréScriptum : en fait, à cause d’une grève des transports (voir la fin de l’article), les 4 jours et 3 nuits prévus à San Alejandro ont été d’abord annulés, puis remis à l’agenda dans la journée d’hier, à la péruvienne l’arrache, et on a pas été prévenus…sans doute parce que les conditions de sécurité ne sont pas terribles les jours de grève…Quoi qu’il en soit, on est un peu déçus de pas sortir de notre bureau…

Maintenant que mon appareil refonctionne – presque – bien (celui de Marie étant visiblement décédé), on va pouvoir vous montrer à quoi on a occupé nos journées de jeudi, vendredi et lundi : des MESURES.

Pratiquement parlant, on se lève à 6h du mat’, on décolle à 6h30, on se pose à Campo Verde, une petite ville sur la route, pour déjeuner au marché (repas complet en fait, avec une soupe de maïs ou le sempiternel poulet/riz), on y achète de quoi manger pour le midi, et on se pose pour la journée chez un des membres de l’asso pour mesurer les arbres de son jardin semencier.

Bon, sur la photo, on est en « mode DDE » dans un jardin de Pijuayo parce qu’on était à la fin, mais normalement on est trois pour faire la mesure : un au pied de l’arbre qui s’occupe du diamètre et du nombre de branches, un à 15 ou 20m de l’abre avec une sorte de compas, qui prend les mesures (dernière feuille + repère à 1m30 du sol), et un scribbe, qui fait aussi l’évaluation de l’aspect de l’arbre et qui confirme les mesures relevées sur le compas. Le gamin sur la photo devait être de la famille de l’agriculteur, il nous a suivi toute la journée en gambadant partout, sans rien manger ni boire…un vrai chameau ! (au fait, il devait pas être à l’école normalement ? Ah bin si…).

Allez, juste pour le plaisir, quelques autres photos, prises avec mon compact-qui-déconne et qui fait des trucs funky.

Pour ce qui est de la vie quotidienne, elle est un peu au mode ralenti, on ne va pas au bureau aujourd’hui (et certainement demain aussi) pour cause de re-grève nationale des transports, toujours contre le durcissement des amendes d’infraction au code de la route…la ville est presque calme, sans le ronron des mototaxi et des bagnoles, ça fait bizarre !

A la prochaine !